Encore appelée la phlébite, une thrombose est un engorgement de la veine. En général, ce terme est employé quand des caillots de sang s’installent dans les veines des membres inférieurs et empêchent toute circulation sanguine. Quand cette coagulation sanguine survient dans une artère pulmonaire, il est question d’embolie pulmonaire. Cependant, il n’est pas rare qu’une embolie entraîne une thrombose, alors cette maladie est normée le risque thromboembolique. Que fait donc un infirmier face à cette pathologie ?

Les signes d’un risque thromboembolique

Dès l’instant où les caillots de sang se forment dans une veine, ils font obstruction à une circulation sanguine normale. En général, cela ne se remarque pas vite. Cependant, il existe certains signes qui peuvent vous mettre la puce à l’oreille. Ainsi, dès l’apparition d’une rougeur, d’un œdème ou de douleurs au niveau des membres inférieurs, sollicitez une consultation en soins infirmiers. Cela peut être aussi une absence ou une réduction des mouvements de la jambe. La température corporelle peut être à ce moment normal et la tension artérielle élevée. Vous pouvez également observer le cas contraire. Mais, peu importe le cas auquel vous faites face, prenez vos dispositions et amenez la personne souffrante à faire des soins.

Rôle de l’infirmier face à ce risque

Un risque thromboembolique est une urgence. Alors, en soins infirmiers, la première action sera de vérifier ce qui peut en être la cause. Soit le patient est resté mobile un long moment, soit il a subi une intervention chirurgicale ou il a eu une fracture. Cette maladie peut également être héréditaire ou due à un traitement médicamenteux passé. À la suite de cette vérification, le patient doit être mis sous surveillance infirmière. Autrement dit, l’infirmier doit dans l’un ou l’autre des cas, mettre le patient en observation, afin de vérifier les signes d’un risque thromboembolique. Il doit aussi prendre ses constantes et s’assurer de la prise d’un traitement et les éventuels effets secondaires en réaction au traitement. Le rôle d’un infirmier s’étend également à des actions préventives. Dans ce cas, il peut apprendre au malade et aux membres de sa famille, à pouvoir découvrir eux même les signes locaux.

Le rôle sur prescription d’un médecin

Outre son rôle standard face à un risque thromboembolique, l’infirmier suit la prescription spécifique donnée par un médecin. En effet, ce dernier peut mettre le patient sous un traitement anticoagulant pour déboucher les veines et empêcher une autre formation de caillots. C’est donc aux soins des infirmiers de vérifier les dosages à respecter. Inutile de dire que cela doit se faire scrupuleusement selon les prescriptions. Ceci permet d’éviter tout risque d’erreur tel que : une hémorragie ou une thrombopénie.

Les gestes qui sauvent

Si vous faites face aux signes de thrombose, ne bougez plus les membres inférieurs et prévenez immédiatement un médecin. Si les membres restent allongés, vous pouvez éviter une embolie pulmonaire et une thromboembolique par la même occasion. En principe, dans ces conditions, le repos strict est exigé de la personne souffrante. Ensuite, si vous avez habileté à reconnaître les symptômes de la phlébite, surveillez le malade attentivement. Dans le cas contraire, il faut conduire ce dernier à l’hôpital où vous aurez l’aide appropriée.